Le mulet (ou muge en Méditerranée) est une proie intéressante pour le chasseur débutant. Extrêmement connu puisque présent sur la quasi totalité du globe, le mulet compte au moins six espèces assez difficile à différencier.

Le lippu est l’espèce la plus abondante. Il se déplace en petites troupes ou en gros bancs dans de faibles profondeurs, voir juste sous la surface. Idéal pour le débutant.

Poisson de pleine eau et végétarien, le mulet va tout de même brouter la vase sur le fond. Il s’approche facilement des côtes, digues…. résiste trés bien à la pollution et s’adapte aux variations de salinité. Pour ces mêmes raisons, il faut mieux le chasser dans des zones propres pour lui trouver des qualités culinaires.

C’est un poisson relativement facile à capturer. La technique idéal est l’agachon, en surveillant plutot vers la surface.

Taille maximale : 75 cm.

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Le Rouget barbet est un poisson commun de nos côtes. Il affectionne les fonds rocheux alternant avec des fonds vaseux ou sableux qu’il fouille pour se nourrir de petit crustacé et de ver. Les plus gros individus peuvent atteindre 40 cm de long pour un poids autour du kilo. Parfait pour le débutant, il est aussi parfait dans l’assiette donc aucune raison de ne pas en chasser de temps en temps.

Comment reconnaitre le rouget ?

Le rouget est très facile à reconnaitre grâce à ses couleurs rouge et rose et à ses barbillons. Une bande rouge sombre s’étend de l’oeil à la queue le long du corps avec en dessous trois lignes jaunatres. Son corps est allongé.

Le rouget présente une courbure du front et de la tête très prononcée. Il posséde deux nageoires dorsales dont la première est tachetée de noire.

Comment l’approcher ?

Le rouget est un poisson facile à approcher car il passe le plus clair de son temps à se nourrir sur le fond. Mais il est très nerveux. Il faut donc l’approcher très lentement et surtout sans bruit. Le tir doit être vraiment dans la tête sous peine de perdre le poisson.

Maille légale : 11cm.

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Loup ou bar, peu importe comment les chasseurs sous-marins l\\\’appellent car il reste le poisson de prédilection. On le trouve sur tout notre littoral.

Il aime tous les types de fonds (sable, vase, roche…). S\\\’il affectionne particulièrement l\\\’eau très oxygénée de l\\\’écume, il aime aussi remonter les estuaires et chasser dans les eaux saumâtres.

Ce carnassier se nourrit de petits mollusques, crustacés, vers et alevins lorsqu\\\’il est jeune. A l\\\’âge adulte, il chasse d\\\’autres poissons.

Le bar fraie de février à juin en Atlantique. En Méditerranée, il se reproduit entre décembre et mars, avec un pic en janvier, et il quitte les étangs pour aller pondre en mer (dés le mois de décembre), pour les réintégrer en février. Au cours de cette période, les bars se regroupent en "compagnes". Possible alors de les croiser en banc. Mais il existe aussi d\\\’importantes concentrations dans les épaves de Normandie ou lors des migrations estivales en Bretagne. Les gros individus sont plutôt solitaire.

Maille : 36 cm en Atlantique, 25 cm en Méditerranée.

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Caractéristiques du Corb :

• Nom commun : corb, vieille noire
• Nom scientifique : sciaena umbra
• Famille : sciaenidés
• Nom espagnol : corva, corvina
• Taille maximale : 70 cm pour 5 kg

Apprécié pour sa chair, le corb est un poisson des fonds rocheux qui affectionne les abris profonds ou il séjourne dans la journée, sortant sourtout la nuit pour se nourrir de crustacés, de vers et autres petites proies. Il fréquente les eaux côtières entre 0 et 50 mètres, appréciant les failles et les prairies de posidonies.

Le corb se trouve généralement en groupe, seuls les gros individus ont tendance à vivre en solitaire. Ils ne répugnent pas à partager leur repaire avec d’autres poissons, tels que le mérou brun ou la mostelle. Cachés à trou, ils sont parfois décelables aux bruits particuliers qu’ils produisent en contractant des muscles disposés à proximité de leur vessie natatoire, celle-ci faisant office de caisse de résonance.

Les corbs se reproduisent de juin à août. Ils pourraient vivre environ 20 ans. Malheureusement, ce superbe poisson a tendance à se raréfier.

Description physique :

Le corb est un poisson de forme ovale, plus ramassée que le maigre ou l’ombrine (poissons de la même famille). Il posséde deux nageoires dorsales bien distinctes, la première étant courte. Sa tête se termine par un museau conique et une bouche sans barbillons, contrairement aux ombrines.

La queue triangulaire porte un liserè noire plus ou moins visible. 

En Méditerranée, sa robe est généralement de couleur bronze uniforme, ponctuée d’éclats dorés et argentés, et une intensité qui s’estompe vers le ventre. En atlantique, elle présente parfois un maillage formé par des taches noires sur un fond plus clair.

Son approche :

Discret et craintif, le corb s’éclipse lentement une fois repéré. Mais il regagne son trou, les posidonies ou le coralligène très rapidement. Le tir doit être précis car le corb se débat beaucoup et peut très facilement se décrocher. Il se capture essentiellement à trou car c’est là qu’il est le plus facile à capturer.

Ne chassez pas de corb de moins de 30 centimètres (maille légale).

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De la famille des gadidés, la mostelle est un poisson extrêmement discret et qui plus est noctambule. De par ses qualitées gustatives, c’est un poisson que le chasseur sous-marin aime rencontrer.

mostelle

Caractéristiques de la mostelle :

• Nom commun : mostelle
• Nom scientifique : phycis phycis
• Famille : gadidés
• Nom espagnol : brotola
• Taille maximum : 60 cm.

La mostelle est un poisson curieux de la famille des gadidés dans laquelle on retrouve les morues, merlans, tacauds et les lieus. Sa caractéristique principale est la discrétion. Il est difficile de la repérer quand elle est terrée dans son trou. Elle vit sur les fonds rocheux entre 5 et 600 mètres de profondeur. C’est un poisson nocture qui se nourrit de petits poissons et d’invertébrés. Sa période de reproduction se situe de janvier à mai.

Description physique :

De forme allongée, la mostelle présente une robe uniforme sombre, brun cuivrée à brun rougeâtre. On la reconnait grâce à ses barbillons claires caractéristiques de sa famille.

mostelle dans son trou

Son approche :

La mostelle est un poisson discret qui à tendance à fuir la lumière et le plongeur.Elle se nourrie la nuit et reste dans son trou dans la journée. On ne la rencontre en général qu’au fond d’un trou sombre. Le tir doit être précis car la chair de ce poisson est très fragile et se déchire facilement. On doit donc s’astreindre à tirer dans la tête pour ne pas abimer cet excellent poisson.

Maille en manche, atlantique et méditerranée : 30 cm.

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Le sar commun se caractérise par des opercules bordées de noir ainsi
qu\’une nageoire caudale bordée de noir à son extrémité arrière. Les jeunes — généralement moins de 15 cm
— sont rayés de huit à neuf stries verticales sombres sur le dos qui
disparaissent chez les adultes. Les nageoires pelviennes sont sombres
avec le bord antérieur blanc. La taille des adultes varie généralement
entre 25 et 30 cm (maximum 45 cm) pour un poids de 200 à 250 g.

On trouve le sar commun sur tout le plateau continental à des profondeurs comprises entre un et 30 mètres sur les fonds rocheux et les herbiers. Il s\’acclimate aussi en eaux saumâtres en été quand les eaux ne sont pas trop froides.

Sa chasse accepte toutes les techniques, mais c\’est à trou qu\’il est le plus facile à capturer. Encore faut-il qu\’il veuille bien y entrer, il a de plus en plus tendance à fuir vers le large.

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De la famille des sparidés, la dorade royale est un superbe poisson que l’on trouve sur la quasi totalité des côtes francaises. Autant recherché pour sa chasse technique que pour ses qualités gustatives, il est important de bien la connaitre pour espèrer la rencontrer, et si possible la chasser.

une belle dorade royale

Caractéristiques de la dorade royale :

• Nom commun : daurade royale
• Nom scientifique : sparus aurata
• Famille : sparidés
• Nom espagnol : dorada
• Taille maximale : 70 cm

La dorade royale est un poisson très méfiant, et qui se fait très discréte sur les petits fonds. Elle apprècie les zones d’estuaires. Elle se reproduit en hiver. Elle est essentiellement carnivore et se nourrit de mollusques et crustacés qu’elle broit avec sa dentition adaptée.

Description physique :

Facile à reconnaitre grâce à sa bande dorée entre les yeux, la daurade est un poisson ovale, au corps massif. De couleur gris argenté, elle pssède parfois des bandes longitudinales sur les flancs.

Ses grosses lèvres laissent apparaitre des dents en forme de canines.

une belle dorade royale

Son approche :

La daurade royale est un poisson côtier plutôt sédentaire, qui affectionne les herbiers de posidonies en Méditerranée, les fonds sableux, les moulières. Poisson très méfiant, on pourrait penser qu’il est allé à l’école. La daurade peut être prise à l’issue d’un long agachon après une descente parfaite.

Concernant le matériel, il est recommandé une arbalète d’au moins 90 cm avec tahitienne : tir lointain quasi systématique. Si elle est à trou, elle devient alors une cible facile mais cela est rare.

On rencontre souvent des bancs de jeunes spécimens, ne les tirez pas sous prétexte de ramener une daurade, préférez les beaux spécimens. La maille légale est de 20 cm en Méditerranée.

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La sériole est le poisson que tout chasseur sous marin méditerranéen rêve de tirer un jour. C’est probablement le poisson le plus puissant que l’on puisse trouver près de nos côtes hormis le thon. Petit descriptif sur une sériole chassée dernièrement à Nice.

Description de la sériole

La sériole est un poisson pélagique de pleine eau, qui se déplace en bancs. Elle peut aussi fréquenter les eaux cotières et le dessus des hauts fonds.

une sériole en approche lors d’un agachon

La sériole est un poisson argenté de grande taille (40 cm à 2 mètres), son poids peut dépasser les 50 kilogrammes !
Le dos, bleu à verdâtre est plus bombé que le ventre, ses flancs et son ventre sont blanc argenté. Les nageoires sont plus sombres. Sa ligne latérale se soulève au-dessus des nageoires pectorales. La sériole est un poisson fusiforme allongé au corps recouvert d’écailles très fines. Son ventre est gris clair à blanc jusqu’à mi-flanc, où une bande de couleur jaune fait la limite avec le dos qui est de couleur gris bleuté ou vert. Cette bande jaune court depuis l’ouïe jusqu’au point d’attache supérieur de la nageoire caudale. Celle-ci, également teintée de jaune, est très étroite mais de grande extension verticale.

Description de la vidéo

Le requin est un habitué des belles vidéos de chasse sous marine. Depuis un peu plus d’un an que je suis ce qu’il fait, il a progressé dans tous les domaines et est devenu un redoutable chasseur sous marin. Son dernier grand moment de chasse sous marine est la capture de cette sériole qui accusera plus de seize kilos sur la balance. Pour cette prise, il a réussi à réunir plusieurs conditions :

1. une apnée conséquente, mais si vous êtes vraiment silencieux, cette durée peut-être diminuée pour que cela vous arrive aussi.
2. un profondeur moyenne qui est accessible à beaucoup pour peu que l’on s’astreigne à s’entrainer un peu.
3. Et surtout un agachon parfait, parfaitement immobile, et à un endroit propice à cette technique, il ne vous dira surement pas ou mais cela est normale, tu les donnerais toi tes coins à champignons ??

Place à la vidéo de cette sériole

Précautions à prendre au vue d’une sériole

Je rajoutes à cet article qu’il faut être correctement équipé si jamais vous croisé ce superbe poisson. NE VOUS AMUSEZ SURTOUT PAS A TIRER SI vous n’avez pas une arbalète costaud avec moulinet et sachez bien ce que vous faites. d’une part pour éviter de casser votre matériel, ensuite pour des raisons évidentes de sécurité, une sériole est un poisson très puissant qui peut vous tracter sans aucune difficulté, et enfin, si c’est pour perdre un aussi beau poisson en l’ayant sérieusement blesser, cela ne vaut vraiment pas le coup.

Cet article peche sous marine d’une sériole à Nice est apparu en premier sur La Chasse sous-marine et Apnée.

Pour cette article, je cherchais un titre volontairement provocateur mais pas trop long non plus. Alors, pour désigner les coupables de la disparition du loup, il a fallut que je choisisses. J’avais trois possibilités et je vous expliquerais pourquoi ensuite, mais j’ai choisi de désigner la plus haute autorité.

Rappel des faits sur le loup

Il y a quelques semaines, un bruit circulait sur une proposition faite par l’Europe concernant une restriction des quotas de pêche sur le loup, pour toute la zone au nord de la pointe du Raz. Le bruit insistait un peu lourdement sur la pêche loisir. Bien évidemment, la communauté de la chasse sous-marine, victime expiatoire de toutes les mesures soi-disant écologique, commencait a s’émouvoir fortement.

Quand le dossier est sorti, le 28 octobre dernier, le monde de la chasse sous-marine a commencé à bouillir, mais pas tout seul, la proposition concernant toute la pêche loisir.

En chasse sous-marine, on choisit le loup

Les chiffres de l’Ifremer.

Les raisons de cette proposition sont à rechercher du coté des scientifiques de l’Ifremer : le projet “Bargip”  dont voici le lien. La lecture, pour un amoureux de la mer comme moi et chasseur, est pour le moins problématique. Premier constat : la pêche professionnelle prélève 5000 tonnes de Bar et on “estime” à 3000 tonnes les prélèvements de pêche loisirs. On “estime” d’ailleurs les pêcheurs loisirs à 1,3 millions. C’est 1,3 millions, c’est juste sur la zone concernée ou c’est un chiffre nationale ? La question peut se poser. Quand aux 5000 tonnes de la pêche professionnelle, à la lecture, seraient constatées à la « à la débarque » (sous criée). Le faible écart entre les deux chiffres laissent rêveur sur l’efficacité de la pêche professionnelle, je comprends mieux pourquoi il faut les subventionner.

Le protocole mis en place pour surveiller la population serait, je cites “Les modèles d’évaluation de stocks, et donc d’élaboration de propositions de gestion, doivent être alimentés par des données de capture (tonnages, saisonnalité des captures, distributions en tailles et âges par métier, sex-ratio…)” sachant pertinemment que les pecheurs pro envoient leurs chaluts sur les frayères, je cites encore “Ils savent en effet très souvent positionner les zones de frayères, de nourriceries ou d’engraissement sur les côtes où ils travaillent”. Bref, ils savent comment détruire l’espèce.

Les conclusions de la CEE

Au vu des constations de l’Ifremer, la CEE a donc proposé un quota de pêche réservé à la pêche loisirs de 1 bar par personne et par jour. Mais aucune restriction pour la pêche professionnelle. Le Lobbying se porte à première vue très bien à Bruxelles.

Que faire pour sauver le loup ?

Depuis la signature de la charte pour une pêche de loisirs éco-responsable par toutes les fédérations de pêche loisirs, le prélèvement des loups (ou bar) est soumis à des règles claires : une maille à 42 cm et une coupe de la caudale. Les raisons de ces restrictions sont simples : en-dessous de cette maille, on sait que le loup ne s’est pas encore reproduit, et la coupe de la caudale empêche le pêcheur loisir de revendre sa pêche (oui, le braconnier est un fléau, mais c’est aussi une espèce rare). Bref, la pêche loisir s’est auto-disciplinée parce que, messieurs les scientifiques de l’Ifremer, le pêcheur loisir veut pouvoir assouvir sa passion encore longtemps et souhaite d’ailleurs la transmettre à ses enfants.

Donc, la question est : qui détruit la ressource ? Celui qui choisi ce qu’il prélève ou celui qui traine son chalut sur les frayères ??

Ne nous trompons pas de coupable……

Et pour le faire comprendre, deux pétitions circulent actuellement pour que le pêcheur loisir ne soit plus le bouc émissaire de pseudo-écologistes :

la première pétition à signer :
http://www.petitions24.net/non_au_quota_de_1_bar_en_peche_loisir_par_la_commission_euro

et la deuxième :

http://www.mesopinions.com/petition/politique/quota-peche-loisir-1-bar-jour/13154

Merci de prendre 5 minutes pour les signer, et si vous aimez la mer, le loup et l’écologie, partagez et demandez à toute vos connaissances de signer ces deux pétitions.

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Parmi les poissons qui peuvent être impressionnant, le congre tient une très bonne place. Animal puissant, sa capture est facile, encore faut-il bien s’y prendre au risque de casser du matériel ou de perdre la prise. Petite description d’un poisson à portée des débutants.

Description du congre

Ce poisson de la famille des congridés est dépourvu d’écailles et de couleur “gris bleu foncé”. D’une taille maximale de 3 mètres et d’un poids pouvant aller jusque 100 kgs, le congre se trouve sur toutes les cotes métropolitaines. Actif la nuit, vous le repèrerez le jour dans les failles ou les trous pour peu qu’il est le “museau” dehors.

congre à trou – source : http://www.pratique.fr

Technique de capture du congre

Donc, comme vu précédemment, vous apercevrez le congre le museau à l’extérieur de son trou en règle générale. Le meilleur tir, qui n’est pas compliqué dans le sens ou le congre ne bougera pas, est en pleine tête. Dans l’idéal, le tir sera létal, mais le congre est un cas difficile (parfois on arrive à penser que le congre est increvable)  et souvent vous aurez à vous bagarrez avec. Le congre a une force inouie et mal tiré, il peut vous déformer une flèche si vous ne le sortez pas de son trou le plus rapidement possible. En effet, le congre est un muscle et si il a un point d’appui (son trou notamment), le combat sera a votre désavantage. Donc, juste après le tir, sortez le de son trou le plus rapidement possible. En pleine eau, l’animal sera plus facile à gérer. Petit conseil : avant de le mettre sur l’accroche-poissons, trancher lui la tête…. Vous serez tranquille.

La cuisine du congre

De la même famille que les anguilles, tout n’est pas bon dans le congre. La queue notamment, truffée d’arêtes, doit être enlevé. Ne fardez que le tronçon de l’arrière de la tête à l’anus.

Le congre est un poisson gras que vous préparerez en général en darne. Vous trouverez facilement sur internet des recettes faciles pour préparer ce poisson. Quelques exemples :

• Daube de congre
• Darne de congre aux poivrons

Conclusion sur le congre

Le plus dur avec ce poisson, c’est de la pêcher. Assurer votre tir, vous avez le temps, et un beau spécimen vous fera aussi plaisir à table. Considéré comme n’étant pas un poisson noble, le congre est un peu délaissé par les bons chasseurs, mais hormis culinairement (ce n’est pas mon poisson préféré), un beau spécimen mérite le détour.

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Après deux mois d’attente, la DIRM a enfin mis en ligne la synthèse sur la consultation publique qu’elle avait lancé courant octobre 2014 pour proposé un arrêté règlementant la pêche du poulpe. Les résultats sont une nouvelle fois désolant pour la communauté des chasseurs sous-marins.

Que dit la synthèse ?

La DIRM mentionne 49 avis qui se répartisse comme suit :

26 avis favorables.

17 avis favorables avec réserve.

6 avis défavorables

et en déduit donc que l’arrêté est bon pour publication.

Le poulpe interdit l’été

Sur quoi portaient les réserves ?

Les principaux griefs sur cette proposition d’arrêté étaient l’absence de données scientifiques, l’absence d’équité entre la pêche loisir et la pêche professionnelle ainsi que l’absence de concertation.

Conclusions pour le poulpe.

Comme l’année dernière, beaucoup ont crié sur les réseaux sociaux pour dire leur désaccord, ils étaient nombreux et seuls 22 d’entre eux auraient participé à la consultation publique ? J’éprouve le même sentiment que l’année dernière quand il y avait eu la consultation pour le Corb.

Il est a noté qu’à première vue, seul la FCSMP a mené le combat sur cette affaire, et que, malgré son adhésion à l’AF3P, sa voix compte autant que celle de n’importe quel individu.

L’affaire devrait se poursuivre encore un moment puisque la FCSMP a prévu d’engager les recours habituels pour dénoncer cet arrêté.

Source : http://www.dirm.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/synthese_consultation_public_poulpe_2014.pdf

Additif du 29 mai 2015

Suite à un contact téléphonique de ce jour avec la personne chargé de la chasse sous-marine à la DIRM, l’arrêté n’est ni signé, ni publié. Ils seraient toujours en attente de données scientifiques… Et ils n’envisagent pas une signature (si signature il y a) avant plusieurs semaines voir mois. Le poulpe n’est donc pas interdit pour l’été 2015 pour le moment. Nous suivons le dossier au plus près en partenariat avec la FCSMP et nous vous informerons dés que possible de l’évolution de celui-ci dans la fil du forum dédié à la législation en Méditerranée.

webmaster

Passionné de chasse sous-marine depuis plus de 25 ans et travaillant dans l’informatique. Membre actif à la FCSMP.

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De la famille des sparidés, la daurade royale est un superbe poisson que l’on trouve sur la quasi totalité des côtes françaises. Autant recherché pour sa chasse technique que pour ses qualités gustatives, il est important de bien la connaitre pour espérer la rencontrer, et si possible la chasser.

une belle dorade royale

Caractéristiques de la daurade royale :

• Nom commun : daurade royale
• Nom scientifique : sparus aurata
• Famille : sparidés
• Nom espagnol : dorada
• Taille maximale : 70 cm

La daurade royale est un poisson très méfiant, et qui se fait très discréte sur les petits fonds. Elle apprécie les zones d’estuaires. Elle se reproduit en hiver. Elle est essentiellement carnivore et se nourrit de mollusques et crustacés qu’elle broit avec sa dentition adaptée.

Description physique :

Facile à reconnaitre grâce à sa bande dorée entre les yeux, la daurade est un poisson ovale, au corps massif. De couleur gris argenté, elle possède parfois des bandes longitudinales sur les flancs.

Ses grosses lèvres laissent apparaitre des dents en forme de canines.

une belle daurade royale

Son approche :

La daurade royale est un poisson côtier plutôt sédentaire, qui affectionne les herbiers de posidonies en Méditerranée, les fonds sableux, les moulières. Poisson très méfiant, on pourrait penser qu’il est allé à l’école. La daurade peut être prise à l’issue d’un long agachon après une descente parfaite.

Concernant le matériel, il est recommandé une arbalète d’au moins 90 cm avec tahitienne : tir lointain quasi systématique. Si elle est à trou, elle devient alors une cible facile mais cela est rare.

daurade royale à l’agachon

On rencontre souvent des bancs de jeunes spécimens, ne les tirez pas sous prétexte de ramener une daurade, préférez les beaux spécimens. La maille légale est de 20 cm en Méditerranée. Mais la maille préconisée par la FCSMP pour la daurade royale est de 40 cm. En effet, ce poisson étant protandre, la daurade ne devient femelle qu’ au alentour de 35 cm. Ne tirez donc que les beaux spécimens afin de d’assurer la pérennité de l’espèce.

webmaster

Passionné de chasse sous-marine depuis plus de 25 ans et travaillant dans l’informatique. Membre actif à la FCSMP.

Cet article Daurade royale : généralités sur un des plus beaux poissons est apparu en premier sur Chasse sous-marine et Apnée.

De la famille des gadidés, la mostelle est un poisson extrêmement discret et qui plus est noctambule. De par ses qualitées gustatives, c’est un poisson que le chasseur sous-marin aime rencontrer.

mostelle

Caractéristiques de la mostelle :

• Nom commun : mostelle
• Nom scientifique : phycis phycis
• Famille : gadidés
• Nom espagnol : brotola
• Taille maximum : 60 cm.

La mostelle est un poisson curieux de la famille des gadidés dans laquelle on retrouve les morues, merlans, tacauds et les lieus. Sa caractéristique principale est la discrétion. Il est difficile de la repérer quand elle est terrée dans son trou. Elle vit sur les fonds rocheux entre 5 et 600 mètres de profondeur. C’est un poisson nocture qui se nourrit de petits poissons et d’invertébrés. Sa période de reproduction se situe de janvier à mai.

Description physique :

De forme allongée, la mostelle présente une robe uniforme sombre, brun cuivrée à brun rougeâtre. On la reconnait grâce à ses barbillons claires caractéristiques de sa famille.

mostelle dans son trou

Son approche :

La mostelle est un poisson discret qui à tendance à fuir la lumière et le plongeur.Elle se nourrie la nuit et reste dans son trou dans la journée. On ne la rencontre en général qu’au fond d’un trou sombre. Le tir doit être précis car la chair de ce poisson est très fragile et se déchire facilement. On doit donc s’astreindre à tirer dans la tête pour ne pas abimer cet excellent poisson.

Maille en manche, atlantique et méditerranée : 30 cm.

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Passionné de chasse sous-marine depuis plus de 25 ans et travaillant dans l’informatique. Membre actif à la FCSMP.

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De la famille des sparidés, la daurade royale (ou dorade, les 2 orthographes sont acceptées) est un superbe poisson que l’on trouve sur la quasi totalité des côtes françaises. Autant recherché pour sa chasse technique que pour ses qualités gustatives, il est important de bien la connaitre pour espérer la rencontrer, et si possible la chasser.

une belle dorade royale

Caractéristiques de la daurade royale :

• Nom commun : daurade royale
• Nom scientifique : sparus aurata
• Famille : sparidés
• Nom espagnol : dorada
• Taille maximale : 70 cm

La daurade royale est un poisson très méfiant, et qui se fait très discréte sur les petits fonds. Elle apprécie les zones d’estuaires. Elle se reproduit en hiver. Elle est essentiellement carnivore et se nourrit de mollusques et crustacés qu’elle broit avec sa dentition adaptée.

Description physique :

Facile à reconnaitre grâce à sa bande dorée entre les yeux, la daurade est un poisson ovale, au corps massif. De couleur gris argenté, elle possède parfois des bandes longitudinales sur les flancs.

Ses grosses lèvres laissent apparaitre des dents en forme de canines.

une belle daurade royale

Pecher la daurade :

La daurade royale est un poisson côtier plutôt sédentaire, qui affectionne les herbiers de posidonies en Méditerranée, les fonds sableux, les moulières. Poisson très méfiant, on pourrait penser qu’il est allé à l’école. la technique de peche est essenttiellement l’agachon. La daurade peut être prise à l’issue d’un long agachon après une descente parfaite.

Concernant le matériel, il est recommandé une arbalète d’au moins 90 cm avec tahitienne : tir lointain quasi systématique. Si elle est à trou, elle devient alors une cible facile mais cela est rare.

daurade royale à l’agachon

On rencontre souvent des bancs de jeunes spécimens, ne les tirez pas sous prétexte de ramener une daurade, préférez les beaux spécimens. La maille légale est de 20 cm en Méditerranée. Mais la maille préconisée par la FCSMP pour la royale est de 40 cm. En effet, ce poisson étant protandre, la daurade ne devient femelle qu’ au alentour de 35 cm. Ne tirez donc que les beaux spécimens afin de d’assurer la pérennité de l’espèce.

La daurade royale est un délice dans l’assiette, n’hésitez pas à essayer cette recette de dorade a l’espagnole.

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Passionné de chasse sous-marine depuis plus de 25 ans et travaillant dans l’informatique. Membre actif à la FCSMP.

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La saison privilégiée pour pêcher la seiche est là. Aussi recherchée par le débutant que par le bon chasseur sous-marin, la seiche est un classique des prises faciles. Mais pour être sur de la trouver, il vaut mieux bien la connaitre pour avoir une chance de la voir.

Description de la seiche

La seiche est un mollusque céphalopode de la famille des décapodes (dix bras ou tentacules), elle n’a donc aucun lien de parenté avec la pieuvre ou le poulpe qui ont huit bras. Il ne faut pas la confondre non plus avec le calmar (ou calamar) ni l’encornet. Possédant une vision exceptionnelle, la seiche est aussi doté d’une capacité de mimétisme qui lui permet de changer de couleur ce qui la rend souvent difficile à voir. Sur ses dix bras munis de ventouses, deux tentacules lui servent à capturer ses proies. La seiche posséde un os. L’os de seiche lui sert à gérer sa flottabilité. Généralement, la seiche fait en 20 et 30 centimètres.

très belle seiche de plus de 2 kilos prise par Nico

Le mode de vie de la seiche

La période de reproduction de la seiche s’étend de février à mai, c’est à cette période que vous la rencontrerez le plus souvent. La seiche est un prédateur qui ne s’alimente que de proies vivantes (petites poisson, crabe et crevette essentiellement). En cas de danger, elle protège sa fuite en projetant un liquide noir appelé sépia (ou encre de seiche).

Comment chasser la seiche ?

Le plus grande partie du travail en chasse sous-marine pour pêcher la seiche, c’est la traque. Pour cela, vous longerez les fonds de sable ou de posidonies à environ 1 mètre du fond pour essayer de l’apercevoir. En effet , tôt le matin, vous la trouverez soit tapis sous le sable ou légèrement au-dessus du fond à l’affût de sa proie. En général, on la cherchera dans peu de profondeur. Une fois repérée, le tir est simple pour peu que l’on ne prenne pas trop de temps car si elle sent le danger, elle prendra la fuite en arrière grâce à un système de siphon qui donne l’impression qu’elle fait des bonds.

La seiche est une prise facile pour peu qu’on l’a voit.

La pêche de la seiche en vidéo

Pour finir, je vous propose cette vidéo que j’avais faite il y a quelque temps. Elle vous permettra de voir le camouflage de la seiche. Une fois que l’on a vu une, c’est plus facile. Vous vous apercevrez que la technique de peche est simple, c’est la traque le plus intéressant. Le fond marin de cette vidéo est un des plus adapté pour rencontrer ce mollusque marin.

Dernier conseil :

ne tirez pas de petite seiche (voir supion), comme pour tout prélèvement, en chasse sous-marine, l’éthique demande à ce que l’on ne tire que de beaux spécimens.
Pour en savoir plus sur la seiche : wikipédia.

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Passionné de chasse sous-marine depuis plus de 25 ans et travaillant dans l’informatique. Membre actif à la FCSMP.

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Le mulet (ou muge en Méditerranée) est une proie intéressante pour le chasseur débutant. Extrêmement connu puisque présent sur la quasi totalité du globe, le mulet compte au moins six espèces assez difficile à différencier.

Le lippu est l’espèce la plus abondante. Il se déplace en petites troupes ou en gros bancs dans de faibles profondeurs, voir juste sous la surface. Idéal pour le débutant.

Poisson de pleine eau et végétarien, le mulet va tout de même brouter la vase sur le fond. Il s’approche facilement des côtes, digues…. résiste trés bien à la pollution et s’adapte aux variations de salinité. Pour ces mêmes raisons, il faut mieux le chasser dans des zones propres pour lui trouver des qualités culinaires.

C’est un poisson relativement facile à capturer. La technique idéal est l’agachon, en surveillant plutot vers la surface.

Taille maximale : 75 cm.

Termes associés : mulet poisson, estuaire, grosse tete, grosse levre, tache jaune, épaisse, peche , peche mulet, ecaille, espèce, eau douce, tache noire, muge, poutargue, pecheur, technique de peche, oeuf, chasse sous marine, bancs de mulet, mulet dorin, mulet à grosse tete, mulet, peche mulet, poisson mulet, muge, tache jaune, mulet au four
comment pecher le mulet en méditerranée ? comment cuisiner le mulet ?

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Caractéristiques du Corb :

• Nom commun : corb, vieille noire
• Nom scientifique : sciaena umbra
• Famille : sciaenidés
• Nom espagnol : corva, corvina
• Taille maximale : 70 cm pour 5 kg

Apprécié pour sa chair, le corb est un poisson des fonds rocheux qui affectionne les abris profonds ou il séjourne dans la journée, sortant sourtout la nuit pour se nourrir de crustacés, de vers et autres petites proies. Il fréquente les eaux côtières entre 0 et 50 mètres, appréciant les failles et les prairies de posidonies.

Le corb se trouve généralement en groupe, seuls les gros individus ont tendance à vivre en solitaire. Ils ne répugnent pas à partager leur repaire avec d’autres poissons, tels que le mérou brun ou la mostelle. Cachés à trou, ils sont parfois décelables aux bruits particuliers qu’ils produisent en contractant des muscles disposés à proximité de leur vessie natatoire, celle-ci faisant office de caisse de résonance.

Les corbs se reproduisent de juin à août. Ils pourraient vivre environ 20 ans. Malheureusement, ce superbe poisson a tendance à se raréfier.

Description physique :

Le corb est un poisson de forme ovale, plus ramassée que le maigre ou l’ombrine (poissons de la même famille). Il posséde deux nageoires dorsales bien distinctes, la première étant courte. Sa tête se termine par un museau conique et une bouche sans barbillons, contrairement aux ombrines.

La queue triangulaire porte un liserè noire plus ou moins visible. 

En Méditerranée, sa robe est généralement de couleur bronze uniforme, ponctuée d’éclats dorés et argentés, et une intensité qui s’estompe vers le ventre. En atlantique, elle présente parfois un maillage formé par des taches noires sur un fond plus clair.

Son approche :

Discret et craintif, le corb s’éclipse lentement une fois repéré. Mais il regagne son trou, les posidonies ou le coralligène très rapidement. Le tir doit être précis car le corb se débat beaucoup et peut très facilement se décrocher. Il se capture essentiellement à trou car c’est là qu’il est le plus facile à capturer.

Ne chassez pas de corb de moins de 30 centimètres (maille légale).

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De la famille des gadidés, la mostelle est un poisson extrêmement discret et qui plus est noctambule. De par ses qualitées gustatives, c’est un poisson que le chasseur sous-marin aime rencontrer.

mostelle

Caractéristiques de la mostelle :

• Nom commun : mostelle
• Nom scientifique : phycis phycis
• Famille : gadidés
• Nom espagnol : brotola
• Taille maximum : 60 cm.

La mostelle est un poisson curieux de la famille des gadidés dans laquelle on retrouve les morues, merlans, tacauds et les lieus. Sa caractéristique principale est la discrétion. On peut considérer la mostelle comme un poisson de roche eu égard à son mode de vie. Il est difficile de la repérer quand elle est terrée dans son trou ou sa grotte. Elle vit sur les fonds rocheux entre 5 et 600 mètres de profondeur, à l’abri dans des cavités rocheuses. C’est un poisson nocture qui se nourrit de petits poissons et d’invertébrés. Sa période de reproduction se situe de janvier à mai.

Description physique de la mostelle :

De forme allongée, la mostelle présente une robe uniforme sombre, brun cuivrée à brun rougeâtre. On la reconnait grâce à ses barbillons claires caractéristiques de sa famille et une nageoire dorsale courant tout le long du dos..

mostelle dans son trou

Son approche :

La mostelle est un poisson discret qui à tendance à fuir la lumière et le plongeur.Elle se nourrie la nuit et reste dans son trou dans la roche, dans une faille ou sous des pierres dans la journée. On ne la rencontre en général qu’au fond d’un trou sombre. Le tir doit être précis car la chair de ce poisson est très fragile et se déchire facilement. On doit donc s’astreindre à tirer dans la tête pour ne pas abimer cet excellent poisson.

Maille en manche, atlantique et méditerranée : 30 cm.

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Le sar commun se caractérise par des opercules bordées de noir ainsi
qu\’une nageoire caudale bordée de noir à son extrémité arrière. Les jeunes — généralement moins de 15 cm
— sont rayés de huit à neuf stries verticales sombres sur le dos qui
disparaissent chez les adultes. Les nageoires pelviennes sont sombres
avec le bord antérieur blanc. La taille des adultes varie généralement
entre 25 et 30 cm (maximum 45 cm) pour un poids de 200 à 250 g.

On trouve le sar commun sur tout le plateau continental à des profondeurs comprises entre un et 30 mètres sur les fonds rocheux et les herbiers. Il s\’acclimate aussi en eaux saumâtres en été quand les eaux ne sont pas trop froides.

Sa chasse accepte toutes les techniques, mais c\’est à trou qu\’il est le plus facile à capturer. Encore faut-il qu\’il veuille bien y entrer, il a de plus en plus tendance à fuir vers le large.

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De la famille des sparidés, la daurade royale (ou dorade, les 2 orthographes sont acceptées) est un superbe poisson que l’on trouve sur la quasi totalité des côtes françaises. Autant recherché pour sa chasse technique que pour ses qualités gustatives, il est important de bien la connaitre pour espérer la rencontrer, et si possible la chasser.

une belle dorade royale

Caractéristiques de la daurade royale :

• Nom commun : daurade royale
• Nom scientifique : sparus aurata
• Famille : sparidés
• Nom espagnol : dorada
• Taille maximale : 70 cm

La daurade royale est un poisson très méfiant, et qui se fait très discréte sur les petits fonds. Elle apprécie les zones d’estuaires. Elle se reproduit en hiver. Elle est essentiellement carnivore et se nourrit de mollusques et crustacés qu’elle broit avec sa dentition adaptée.

Description physique :

Facile à reconnaitre grâce à sa bande dorée entre les yeux, la daurade est un poisson ovale, au corps massif. De couleur gris argenté, elle possède parfois des bandes longitudinales sur les flancs.

Ses grosses lèvres laissent apparaitre des dents en forme de canines.

une belle daurade royale

Pecher la daurade :

La daurade royale est un poisson côtier plutôt sédentaire, qui affectionne les herbiers de posidonies en Méditerranée, les fonds sableux, les moulières. Poisson très méfiant, on pourrait penser qu’il est allé à l’école. la technique de peche est essenttiellement l’agachon. La daurade peut être prise à l’issue d’un long agachon après une descente parfaite.

Concernant le matériel, il est recommandé une arbalète d’au moins 90 cm avec tahitienne : tir lointain quasi systématique. Si elle est à trou, elle devient alors une cible facile mais cela est rare.

daurade royale à l’agachon

On rencontre souvent des bancs de jeunes spécimens, ne les tirez pas sous prétexte de ramener une daurade, préférez les beaux spécimens. La maille légale est de 20 cm en Méditerranée. Mais la maille préconisée par la FCSMP pour la royale est de 40 cm. En effet, ce poisson étant protandre, la daurade ne devient femelle qu’ au alentour de 35 cm. Ne tirez donc que les beaux spécimens afin de d’assurer la pérennité de l’espèce.

La daurade royale est un délice dans l’assiette, n’hésitez pas à essayer cette recette de dorade a l’espagnole.

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